Casting digne du Real de Madrid, avec les meilleurs acteurs ivoiriens, une histoire qui n'a rien à envier à un blockbuster américain, un réalisateur ayant le vent poupe, sacré lauréat du l'étalon de bronze du Yennega au Fespaco 2011...savant cocktail pour nous procurer un film digne des annales, à moins que...le mélange n'ait pas été savamment dosé... , Braquage à l'Africaine: récit d'un film qui aurait pu être chef-oeuvre.
C'est tout excitĆ© que j'entreprends de me rendre au CinĆ©ma La Fontaine, Ć SococĆ© 2 Plateaux pour voir ce film dont la bande annonce aiguise ma curiositĆ©. Un film ivoirien, avec des acteurs ivoiriens, dans un cinĆ©ma ivoirien... Ah! qu'est ce que cela n'arrive pas souvent. Ća nous parait presque' anecdotique.
Billets achetés, pop-corn en main, jus de fruit sous le coude, me voilà prête à satisfaire ma curiosité.
Je choisi de m'installer dans le fond de la salle afin d'avoir pleine vu et de ne surtout pas être gêné par des déplacements de spectateurs venus comme moi, voir le film.
15h32, extinction des lumières, le film va enfin commencer. Je suis toute impatiente, presque irritée par l'instant publicité.
Enfin, le film commence. Premières scènes, je reconnais le plateau, commune névralgique des affaires...
...
Scènes après scènes, je vois de grands noms du cinéma ivoirien se donner la réplique: Armand Assifirix, Isabelle Béké, Adrienne Koutouan, Michel Bohiri et de nouveaux visages telles qu'Aissata Dia ou Pape Gnepo, sans compter nos valeurs montantes Emma Lohoues et Mike Danon.
Les minutes s’Ć©grĆØnent tout doucement, et mon enthousiasme redescend petit Ć petit.
1h30 plus tard, je suis presque surprise de voir le générique final. C'est déjà finit???
C'est toute penaude et quelque peu déçue que je quitte le Cinéma Fontaine, en espérant être peut être la seule à ne pas avoir aimé.
L'intrigue se tient, les acteurs sont bons? Alors pourquoi je n'aime pas ce film...Parce que justement y'a trop d'acteurs, trop de bons acteurs qui ne sont pas suffisamment exploité, et qui ne font que de brèves apparition dans le film. L'histoire n'est pas correctement ficelé et tombe un peu à plat. Je m'extasiais presque de voir Aissata Dia au cinéma en me demandant si elle s'en sortirait où pas? Mais elle n'a qu'une seule réplique. Certaines scènes sont trop longues, d'autres trop courtes. La seule à avoir réussi à me faire rire aux éclats est celle du braquage: sacrément réussie.
Au final, je suis presque désolée de vous dire que je n'ai pas aimé ce film. Désolée parce qu'il aurait pu être 10 000 fois mieux.
Mais vous pouvez vous faire votre idƩe, il est encore en salle jusqu'au 26 Avril, au CinƩma La fontaine.
L'histoire: "Pour rembourser une dette d’argent contractĆ©e auprĆØs d’un dangereux usurier, VĆ©cho, propriĆ©taire de bar accepte le deal que ce dernier lui propose : Un braquage Ć l’africaine, qui consiste Ć s’introduire dans une maison, braquer tout le monde et repartir avec le maximum de butin. Avec ce coup, VĆ©cho espĆØre non seulement rembourser sa dette mais aussi se retrouver avec un petit pactole.
Pour rĆ©aliser son casse, il recrute des complices aussi teigneux les uns que les autres et ce qui pouvait paraĆ®tre au dĆ©part simple comme deal, va pourtant se rĆ©vĆ©ler ĆŖtre une avalanche de soucis pour nos apprentis braqueurs. En effet, bien avant qu’ils n’arrivent sur les lieux, il se trouve qu’une autre Ć©quipe est dĆ©jĆ passĆ©e par lĆ .Nos amis se retrouvent alors bloquĆ©s dans la maison sous la menace d’une police prĆŖte Ć intervenir…"
Amenan Tanoh